Italie : La vallée d’Aoste

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7 jours - du 01/06/2024 au 08/06/2024

Italie : la vallée d’Aoste en camping-car

7 jours de voyages depuis la Belgique du 01/06/2024 au 08/06/2024

En ce début de juin, une petite semaine de vacances s’offre à nous. Alors, quoi de mieux que de s’échapper du quotidien pour retrouver la majesté des montagnes ? Et pour ça, la Vallée d’Aoste s’impose naturellement.

Notre choix n’est pas tout à fait innocent : on y a déjà vécu quelques aventures mémorables. Deux fabuleux voyages de randonnée avec SPORNAT, où chaque pas dans la montagne était récompensé par des paysages à couper le souffle… après des efforts parfois intenses ! Sans oublier notre séjour à l’hôtel Notre Maison à Cogne, où entre des moments de relaxation, on s’est offert notre aventure la plus effrayante autour du Mont Avic.

Et nous voilà reparties ! Comme si cette vallée envoûtante, avec ses sommets majestueux et ses habitants chaleureux, exerçait une sorte d’attraction magnétique sur nous. Cette fois, c’est décidé, on va la jouer cool… enfin, on va essayer !

Wépion – Crissey – Valnontey

Vendredi soir, on boucle le boulot, on saute dans le camping-car et c’est parti ! Objectif : se rapprocher le plus possible de notre destination, quitte à faire un arrêt pour piquer un petit somme en route. On choisit la rapidité en optant pour les ruineuses autoroutes françaises et le tristement célèbre passage par le tunnel du Mont-Blanc.

Première escale en pleine nuit : Crissey, près de Dole, dans le Jura. Un coin plutôt tranquille, idéal pour une pause rapide sur un parking près d’un château à moitié en ruine (ambiance !). Nous fermons l’œil quelques heures avant de reprendre la route après avoir joué rapidement aux exploratrices.

Fin de journée, on atteint enfin Valnontey, cette jolie vallée latérale du Val de Cogne, notre havre de paix tant attendu ! On s’installe au camping Gran Paradiso, à l’entrée du parc du Grand Paradis où nos compagnes à quatre pattes sont encore les bienvenues.

On s’offre une petite balade le long du torrent. Histoire de se dégourdir les jambes et de profiter de la beauté du parc et du glacier du Grand Croux avant de se réfugier dans Alfred pour une bonne nuit de repos.

Valnontey – Cogne

Après une bonne grasse matinée pour récupérer du voyage, nous nous réveillons en douceur au camping, prêts à retrouver avec une immense joie nos amis Christine, Éric et ses parents, en pause à Cogne entre deux aventures SPORNAT. Au programme ? Un apéro dînatoire délicieux au petit café de Valnontey ! Nos monstres font la connaissance de Poppy, le berger australien aussi énergique que Nøna – une rencontre animée !

Après ce super moment, nous enchaînons avec une balade à pied dans Cogne. C’est dimanche et la plupart des magasins sont fermés, mais nous ne nous laissons pas abattre : nous dénichons quelques épiceries ouvertes et nous nous régalons d’une glace bien méritée près de la fontaine.

De retour à Valnontey, nous vivons un vrai moment magique en rencontrant des bouquetins et leurs petits, pas farouches du tout, que nous pouvons approcher de très près. Pour couronner le tout, nous apercevons aussi quelques marmottes près du jardin botanique.

Cogne – Champoluc

Le camping est super sympa, mais après avoir exploré tous les chemins possibles avec les chiens (autorisés dans les fonds de vallée, mais seulement en été), il est temps de partir vers de nouvelles aventures. Sur les bons conseils de Christine et Éric, nous décidons de mettre le cap sur le Val d’Ayas, dont nous gardons un souvenir impérissable, notamment de l’agroturismo La Tchavana où nous avions dégusté une polenta à tomber après une nuit mémorable au refuge Ferraro. Direction Champoluc, donc ! Mais pas sans une petite pause à Cogne, où, manque de bol, c’est l’heure de midi : tout est à nouveau fermé, même le supermarché.

Après avoir parcouru une route escarpée et trouvé du carburant pour Alfred chez un pauvre petit monsieur qui savait à peine avancer, nous finissons par nous garer dans la magnifique aire de Champoluc, équipée de sanitaires ultra modernes. Rebecca, prise d’une fringale soudaine, se rue sur un paquet de lard acheté à Cogne. Après cette collation improvisée, nous partons explorer la ville à pied, en quête de provisions, car nos placards sont vides.

De retour au camping-car, catastrophe : Rebecca commence à se sentir vraiment mal… c’est le début d’une intoxication alimentaire carabinée. La suite ? Une nuit longue et compliquée.

Champoluc

Ce matin, Rebecca est toujours patraque, et Nathalie décide de foncer au village pour une mission express à la pharmacie.

Elle saute sur le vélo… enfin, c’était le plan, jusqu’à ce qu’elle découvre le pneu crevé, et évidemment, on n’a rien pour réparer. Résultat : c’est parti pour une nouvelle petite balade à pied.

Bye-bye, l’idée de la rando vers l’agriturismo et la polenta (qui, d’ailleurs, n’a plus du tout le même attrait aujourd’hui…). On opte donc pour une journée tranquille.

Rebecca commence enfin à se sentir un peu mieux dans l’après-midi, Nathalie en profite pour s’offrir une petite balade sportive avec Nøna en direction la cascade de Mascognaz.

Dans la montée, moment surprise : un cerf surgit de nulle part, passe à cinq mètres et disparaît en mode commando à travers la forêt.

Le paysage est superbe en haut et la descente se fait à toute vitesse tractée par Nøna en mode fusée.

Champoluc – Brusson

Après une nuit bien plus reposante à Champoluc, Rebecca commence à retrouver des couleurs. On décide de laisser cet épisode derrière nous et de changer d’air (et de décor) en prenant la route vers Brusson et son charmant petit lac, niché un peu plus bas à 1388 mètres dans le Val d’Ayas.

Nous arrivons à l’aire de camping-car, dont les avis sur park4night sont plutôt partagés. Mais franchement, à part l’électricité qui ne fonctionne pas, l’endroit est un vrai petit coin de paradis en cette saison !

Une fois installées, on part tranquillement à la découverte du lac et du pittoresque village de Brusson. Et pour ajouter un peu de piquant à notre escapade, on improvise un petit hors-piste à la sortie du village pour retrouver un sentier de randonnée. Nous avons des panoramas à couper le souffle sur les montagnes et le village, avant de longer l’autre rive du lac et de retrouver notre fidèle Alfred, prêtes pour une soirée magnifique avec vue sur les sommets.